Gibraltar, la nouvelle revue « made in Toulouse » qui jette un pont entre les deux rives de la Méditerranée
Par Fabrice Valery,
Publié le 05/12/2012
France 3
La nouvelle revue semestrielle Gibraltar qui est lancée cette semaine a été conçue et réalisée à Toulouse. Sous toutes les formes (reportage, photos, fictions, etc.) elle s’intéresse aux deux rives de la Méditerranée
C’est le journaliste et auteur toulousain Santiago Mendieta qui est à l’origine du projet : créer une revue, de qualité, qui explore les problématiques des deux rives de la Méditerranée. De Toulouse à Tozeur, de Marseille à Tripoli, de Séville à Alger les liens sont étroits mais reposent parfois sur des incompréhensions. Au sud de l’Europe et au nord de l’Afrique, les peuples se regardent, s’observent, des fois se tournent le dos. « Gibraltar » veut donc jeter un pont entre les deux rives, « entre deux mondes ». Ouvrir les esprits.
Comme d’autres avant-elle (on pense notamment à la revue XXI), cette revue semestrielle de 180 pages est à mi-chemin entre le livre et le magazine. Sans publicité, avec un graphisme très abouti, Gibraltar est, comme aime à le signaler son directeur de la publication Santiago Mendieta, un « objet non identifié »
© Eric Cabanis / AFP Santiago Mendieta, fondateur et directeur de la publication de Gibraltar
Dans un monde où tout va vite, Gibraltar fait partie de ces publications qui prennent le temps d’expliquer, de donner des clés pour comprendre, de faire découvrir en se centrant sur l’humain et en racontant des histoires que l’on ne lit pas ailleurs. Avec cette autre idée qui fait aussi toute la différence avec les « news magazines » : le mélange des genres. Reportage, récit, port-folio, fictions, bande-dessinée, la revue est ouverte à tous les styles.
« Gibraltar », dont le siège est à Toulouse, est vendue 17 euros en librairie et peut être commandée sur son site internet (www.gibraltar-revue.com).
Également disponible à la médiathèque de Foix
Avec notamment le n°1 (premier semestre 2013) avec un dossier “Migrants” (récits, reportages, fictions) de 52 pages. Une belle et riche revue.