Dope
Ecrit et réalisé par Rick Famuyiwa
USA 2015 1h43
avec Shameik Moore, Kiersey Clemons, Tony Revolori, Kimberley Elise…
Prix du Public, festival du film américain de Deauville 2015
“Une fois qu’on a vu l’énergisant, le désopilant, le brillantissime, l’irrévérencieux Dope, on se sent bien nul de ce coté-ci de l’Atlantique avec nos films qui veulent évoquer la banlieue si possible sans humour mais avec force clichés et regards aussi moralisants que condescendants.
Dope se déroule dans un quartier bien pourri et met en scène des ados qui tentent d’y survivre. Ici c’est Inglewood, une ville de banlieue de Los Angeles qui pourrait paraître sympa avec ses palmiers, si on ne pouvait pas y perdre la vie à tout instant d’une balle perdue. Mais d’emblée, au lieu de se prendre au sérieux, Dope et ses 3 protagonistes, les jeunes Malcolm, Diggy et Jibbs, se jouent des à-priori. (Et c’est peu dire !…)
(…) Dope s’avère une comédie sociale particulièrement drolatique et enlevée, truffée de personnages savoureux (comme cet impayable proviseur caïd de la drogue). Mais derrière l’humour et des péripéties des aventures foldingues de ses personnages, Dope brise intelligemment les cases dans lesquelles on veut enfermer les jeunes gens – généralement de couleur – issus des quartiers populaires. Le réalisateur Rick Famuyiwa ne fait que raconter, en y ajoutant une savoureuse part de romanesque, son propre parcours de jeune black qui visait une admission dans une grande école sans trop y croire, l’étiquette « made in Inglewood » constituant une barrière infranchissable.” Utopia
de droite à gauche: Shameik Moore, Kiersey Clemons, Tony Revolori
PS : « Dope » en américain tel qu’il est causé là-bas désigne un mec cool, relax, bien dans ses shoes. Un compliment recherché.
Actuellement dans les cinés Utopia de Tournefeuille et Toulouse, en ces temps genre déprimants, un film à voir pour -peut-être… – mourir de rire !
Image à la une: l’affiche du film